Les entreprises doivent écouter les nouveaux conseillers

 

Dans les services financiers, comme dans la plupart des secteurs, il est difficile d’ignorer la voix des employés plus expérimentés, mais cela ne veut pas dire que la voix des conseillers plus récents et plus jeunes doit être ignorée. 

En fait, les nouveaux résultats de notre sondage auprès des conseillers financiers révèlent des différences significatives sur divers sujets entre les conseillers plus jeunes (ceux qui ont moins de 10 ans d’expérience) et les conseillers plus âgés, ce qui indique un clivage émergent sur des questions importantes dans l’industrie.

 

Les résultats en détail

 

Plus que leurs collègues plus âgés, les jeunes conseillers :

Font remettre en question leurs honoraires par les clients. Quelque 40 % des conseillers plus récents sont plus susceptibles de voir leurs clients remettre en question leurs honoraires, contre 23 % des conseillers plus âgés. 

Sont sollicités par les clients pour plus d’informations sur leurs stratégies d’investissement, y compris les moyens d’investir par eux-mêmes, 57 pour cent des conseillers plus récents contre 37 pour cent des conseillers plus anciens. 

Sont sollicités par les clients pour des outils numériques dont leur cabinet ne dispose pas. Il existe une différence significative liée à ce point entre les conseillers plus jeunes (52 pour cent) et les conseillers plus anciens (20 pour cent). 

Ont une tendance à réduire les frais pour fidéliser les clients. 47 pour cent pour les conseillers plus jeunes contre 26 pour cent pour les conseillers plus âgés. 

Considèrent que les gestionnaires de placements en ligne sont une menace pour leur entreprise. 23 pour cent pour les conseillers plus jeunes contre 15 pour cent pour les conseillers plus âgés. 

Utilisent les médias sociaux avec leurs clients. 74 pour cent pour les conseillers plus jeunes contre 59 pour cent pour les conseillers plus âgés. 

Préférent Facebook à LinkedIn. Alors que les conseillers plus âgés préfèrent LinkedIn à Facebook comme plateforme de contact avec les clients (78 pour cent contre 70 pour cent), c’est le contraire pour les conseillers plus jeunes. Ils préfèrent Facebook (81 pour cent à 60 pour cent), ce qui suggère que le social passe du contact professionnel au contact personnel pour une expérience client/conseiller plus intime.

 

En résumé : les conseillers les plus récents dans le métier ressentent l’impact des nouvelles technologies sur l’expérience client, et même sur le modèle économique, sous la forme de clients plus férus de technologie et plus engagés, et des menaces des entreprises numériques et en ligne. Le message aux sociétés financières : écoutez aussi vos jeunes conseillers afin de comprendre la dynamique actuelle du marché. 

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